« En corps » : Quand la danse devient une renaissance

Avec « En corps », Cédric Klapisch plonge dans l’univers exigeant de la danse contemporaine et classique à travers l’histoire d’Élise, une jeune danseuse contrainte de repenser son rapport à son art et à son propre corps après une blessure. Le film explore avec finesse la fragilité et la force du corps, tout en célébrant la résilience et la transformation.

« Aller bien, ce n’est pas normal, c’est un privilège. »

Cédric Klapisch

Le corps comme outil d’expression et de reconstruction

Dès les premières images du film, le corps d’Élise est au centre de l’attention : sculpté par des années d’entraînement, il est à la fois une source de puissance et une prison lorsqu’il la trahit. « En corps » montre avec justesse comment un danseur vit son art de manière viscérale, jusqu’à l’épuisement. La blessure d’Élise n’est pas seulement physique : elle ébranle son identité, remettant en question ce qui l’a définie toute sa vie.

Une danse entre contrôle et lâcher-prise

Le film oppose la rigueur du ballet classique à la liberté de la danse contemporaine. Élise, d’abord prisonnière d’une discipline qui exige la perfection, découvre une autre façon d’habiter son corps, plus instinctive et libératrice. Cédric Klapisch capture cette transition avec des scènes d’entraînement et de performances qui respirent la vie et le mouvement.

Quand la danse devient un langage universel

« En corps » ne se limite pas à un récit de rééducation physique, mais illustre comment la danse devient un mode d’expression puissant, capable de dépasser les mots. En collaborant avec des danseurs professionnels et des chorégraphes comme Hofesh Shechter, Klapisch ancre son film dans une réalité vibrante où chaque geste raconte une histoire.


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