En Fanfare (2024) : musique et héritage génétique

Le film En Fanfare, réalisé par Emmanuel Courcol, se distingue comme l’une des comédies françaises les plus sensibles de l’année. Porté par Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin, ce long-métrage aborde un thème fascinant : nos goûts sont-ils déterminés par notre patrimoine génétique ?


Une histoire de retrouvailles et de passions communes

Dans En Fanfare, David, trompettiste professionnel réputé, découvre l’existence d’un demi-frère, Christophe, musicien amateur dans une fanfare de village.
Malgré leurs vies opposées, un point commun les rapproche immédiatement : la musique.

Cette connexion spontanée nourrit la grande question du film :


Thème central : nos goûts sont-ils déterminés génétiquement ? (Analyse)

L’une des forces du film réside dans sa capacité à tisser une réflexion scientifique et émotionnelle sans jamais tomber dans la démonstration lourde.

Héritage génétique et préférences musicales

  • Pourquoi deux frères séparés partagent-ils le même amour de la musique, et de la direction d’orchestre/fanfare ?
  • Peut-on parler d’un “gène de la musique” ?
  • La génétique influence-t-elle nos préférences culturelles ?

Le film ne donne pas de réponse définitive, mais ouvre une voie :
nos goûts pourraient être le résultat d’un mélange complexe entre héritage génétique et environnement.

Cette question enrichit toute la narration et donne une profondeur inattendue.


La fanfare : un personnage à part entière dans En Fanfare

La fanfare, filmée avec réalisme et poésie, devient plus qu’un décor : un symbole de communauté, de transmission, et d’identités qui se cherchent.

Une mise en scène qui valorise le collectif

  • Séquences musicales filmées en mouvement
  • Atmosphère chaleureuse des villages
  • Tension joyeuse des répétitions
  • Rythme narratif porté par les cuivres

Courcol transforme la musique en langage universel : un terrain où les gènes, l’environnement et le vécu se rejoignent.


Interprétations : Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin brillent

Benjamin Lavernhe : un rôle tout en nuance

Dans le rôle de David, Lavernhe incarne un homme qui découvre que son identité musicale pourrait bien être le reflet d’une histoire familiale longtemps cachée.

Pierre Lottin : la tendresse et l’authenticité

Lottin, lumineux, apporte au film un humour doux et une sincérité qui renforcent le thème de l’héritage sensible.
Leur duo fonctionne comme deux variations d’un même thème, deux manières d’incarner une prédisposition musicale commune.


Pourquoi En Fanfare est un film important en 2024 ?

H3 – Une comédie musicale française intelligente et accessible

  • Un film “feel-good” sans superficialité
  • Un questionnement profond sur l’identité
  • Une exploration inattendue du rôle de la génétique dans nos goûts
  • Une mise en scène qui valorise la musique amateur et professionnelle

H3 – Un sujet rare au cinéma français : l’inné contre l’acquis

Le film pose une question universelle :

Choisit-on vraiment ce que l’on aime ? Ou sommes-nous déjà traversés par des héritages invisibles ?


Conclusion : un film qui résonne longtemps

En Fanfare réussit à être à la fois :

  • une comédie tendre,
  • un film musical chaleureux,
  • et une réflexion captivante sur l’héritage génétique de nos goûts.

Emmanuel Courcol signe une œuvre lumineuse qui mêle art, science et humour pour interroger ce qui nous compose.

À voir absolument si vous aimez :

  • les réflexions sur l’identité et la fraternité
  • les films musicaux
  • les comédies françaises sensibles


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