Une poésie du quotidien signée Wim Wenders
Avec Perfect Days, Wim Wenders signe un film d’une beauté tranquille, où la poésie se niche dans les gestes du quotidien.
On y suit Hirayama, homme discret et minutieux, dont la routine semble réglée comme du papier à musique. Chaque matin, il se lève, se prépare, part travailler, écoute de la musique, lit des livres… et trouve dans ces petites choses une forme de bonheur simple.
La beauté fragile des jours imparfaits
La lumière d’une sérénité apparente
Derrière cette apparente sérénité, Wenders dévoile peu à peu des failles, des souvenirs, une mélancolie. Car la vie de Hirayama n’est pas faite que de lumière. Il y a des zones d’ombre, des blessures passées, une solitude parfois pesante.
Ombres et lumières : le paradoxe des “perfect days”
C’est justement cela qui rend ses « perfect days » si touchants : ils ne sont pas parfaits au sens lisse ou idéalisé du terme. Ils sont parfaits parce qu’ils contiennent à la fois la douceur et la douleur, la lumière et l’ombre.
Une mise en scène délicate et pudique
Wenders filme ces contrastes avec une pudeur infinie. Un sourire échangé, un rayon de soleil sur les arbres, un morceau de musique qui réveille une émotion… puis, parfois, un regard qui se perd, une larme discrète. Ces instants rappellent que la beauté de la vie naît de cette coexistence fragile entre joie et peine.
Perfect Days : un hymne à l’acceptation de soi
Perfect Days nous murmure que les jours parfaits ne sont pas ceux où tout va bien, mais ceux où l’on accepte la lumière et l’ombre. Car c’est là que se cachent la profondeur, la tendresse et, au fond, la véritable humanité.
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